Les faiblesses normales de notre mémoire


Chez tout un chacun la mémoire est fragile et sujette à distorsion. Ces faiblesses sont nombreuses et ont pour nom : la fugacité, l’absence, le blocage, la méprise, la suggestibilité, le biais et la persistance.

  • La fugacité : On se souvient souvent très bien de se que l’on a fait ce matin mais beaucoup moins de ce que l’on faisait ce même matin il y a une semaine et encore sûrement moins, ou pas du tout, il y a un mois ou un an.
  • L’absence : On oublie où l’on a posé ses lunettes quelques minute plus tôt parce que l’on a été distrait par un coup de téléphone ou un souci.
  • Le blocage : Souvent on oublie de se rappeler le nom d’une personne que l’on connaît ou d’un numéro de téléphone dont on a l’usage. Et puis un moment après ce nom, ce numéro nous revienne à l’esprit.
  • La méprise : Où l’on croit à tort qu’un ami a raconté une histoire que l’on vient en fait de lire dans le journal.
  • La suggestibilité : Les souvenirs des enfants sont particulièrement sensibles aux questions orientées, les adultes aussi.
  • Le biais : Nous avons coutume de réécrire totalement nos expériences passées pour les faire concorder avec nos connaissance ou convictions présentes.
  • La persistance : Où l’on se souvient de chose que l’on voudrait oublier.

Ces sept péchés de la mémoire, comme les appelle Daniel Schacter, apparaissent, à y regarder de plus prés, comme autant de qualités dont on oublie les bénéfices (Science de la Mémoire - Oublier et se souvenir, Schacter D., ed. Odile Jacob, 2003).

Rechercher sur ce site :
 
 


La Clinique | La mémoire | Les pertes de mémoire | Trouver de l'aide | Traitements | Définitions | Contact